Une guerre de position
À l’aube de la Première Guerre Mondiale, les enjeux des batailles dans les Vosges sont d’importance. Le Sudel est une position stratégique qu’il ne faut surtout pas céder à l’ennemi. Cette crête qui s’étire au Nord du Vieil Armand contrôle le passage entre la vallée de la Thur et celle de Guebwiller.
Des positions disputées
Les Français consolident leurs positions au versant du Sudelkopf. Les artilleurs Allemands bombardent avec intensité les positions Françaises. Des offensives vont êtres réalisées au niveau de la ferme du Sudel, au sommet de la crête et au Sudel III.
Les Stützpunkte du Sudel
Sur le versent rocheux, les Allemands utilisent la configuration du terrain pour construire un système de tranchées et de galeries qui relient leurs points de contrôle appelés « Stützpunkte » les uns aux autres.
Infiltrations et attaques au gaz
Au sommet du Sudel, les Français continuent de résister aux attaques Allemandes. Les bombardements incessants et la chute des températures cause des pertes importantes des deux côtés. Les Allemands observent par avion, les Français s’infiltrent dans les lignes ennemies.
La deuxième bataille du « doigt »
Début 1918, les Français lancent un ultime assaut sur les positions ennemies en face du « doigt » du Sudel. La fin du conflit est proche, les Allemands se mobilisent sur d’autres fronts pour combattre les Alliés et sont moins présents sur le Sudelkopf.
Point stratégique du Front des Vosges
Aujourd’hui méconnu par la plupart, le champ de bataille du SUDEL fut le témoin d’affrontements suffisamment importants pour être relatés par les journaux de l’époque.