Viseur de Lederschutzmaske

Viseur de Lederschutzmaske

Les éléments d'un masque à gaz Allemand de 1917

Un sifflement étrange perce le bruit des bombardements qui s’abattent sur les lignes Françaises. Il s’amplifie tout au long du « doigt » du Sudel.

Un grand nuage opaque blanc et jaune s’élève à 50 mètres et dérive à travers les tranchées Françaises. Les Allemands ont employés leur première vague gazeuse dérivante de chlore.

Les Allemands se protègent eux même avec la Lederschutzmaske (modèle 1917). Ce modèle de masque à gaz en cuir huilé est imprégné de graisse de phoque et de substances neutralisantes (protection conte les lacrymogènes).

Dessin du Lederschutzmaske de 1917
Dessin de la Ledershutzmaske et son étui. © Gérard Lachaux et Patrice Delhomme. La guerre des gaz 1915 – 1918. HEGIDE, 1985. 157 p. ISBN 2-904098-03-8

Les premiers modèles en tissus caoutchoutés présentaient une perméabilité d’une heure d’exposition aux gaz. La pénurie de caoutchouc qui se fait sentir en 1917 explique l’évolution des différents modèles de masque à gaz.

La formation de vapeur d’eau sur les oculaires est résolue en adoptant deux vitres sur chaque viseur.

La première vitre à l’extérieur est composée d’acétate de cellulose. La vitre interne est composée d’une cellulose amovible qui absorbe l’humidité et empêche la buée de se former dans les viseurs.

Le viseur d'un masque à gaz Allemand de 1917
Vitre interne en cellulose amovible et viseur retrouvés en 1989 au SP7.

Publié par Roman Misslin le 10/03/2019 dans la rubrique « Équipements ».